Amaurose de Narcisse

"(...) l'image disparaît ; et croyant la voir s'éloigner (...)" 

Ovide, Les Métamorphoses (III, autour de 474)

Michel FRANÇOIS,  Le monde et les bras, 1991. MNAM. 

Design graphique, Affiche. Impression sur papier, 176,5 x 116,5 cm

"(...) et, lorsque je tends les bras vers toi, spontanément tu tends les tiens (...)"
Ovide, Les Métamorphoses, (III, 458) 

 

Ivan CHUIKOV, Zerkalo III (Miroir III), 1977. MNAM. Epreuve gélatino-argentique.

"Hélas, enfant que j'ai aimé en vain !"

Ovide, Les Métamorphoses (III, 500)

 Laure Albin Guillot, La Cantate du narcisse, 1934

Amaurose, Étymol. ET HIST. − 1590 méd. amaphrose (Du Bartas, Deuxième semaine, 1^erjour, les furies, 331 ds Gdf. Compl. : Et tout joignant veici L'obscure cataracte, et l'amaphrose aussi); 1609 (Pigray, Epitome, 189 ds Quem. Med. 1955 : amaurosis); 1611, Cotgr. : amafrose; 1690 (Fur. : Amaurose). Empr. au gr. α ̓ μ α υ ́ ρ ω σ ι ς « obscurcissement, affaiblissement de la vue » dep. Hippocrate (Prénotions coaques, 154 ds Bailly); la prononc. af en gr. mod. de α υ explique les graphies aph et af des premières attest. qui montrent qu'il s'agit d'un empr. au gr. bien que le mot soit attesté en b. lat. au vi^es. (Oribase, Syn., 8, 54 ds TLL s.v., 1831, 30 : amaurosis est generaliter quam plurime impedimentum visui sine aliqua manifesta passione in oculis apparente). − Amaurosité, 1838 (Ac. Compl. 1842).